Yogui autour du monde

Catégorie : Inde

Jaisalmer, en plein désert au Rajasthan

Ambiance musicale : Never give up – Sia

Suite à la visite de ce monument mondial qu’est le Taj Mahal, j’ai décidé de faire l’impasse sur le reste des bâtiments de la ville, bien que l’office du tourisme vantait les mérites du Fort et d’autres réalisations mogholes. Je voulais rester sur ce sentiment unique, et déjà, les joies de la planification du transport en Inde m’appelaient.

Je souhaitais aller au Rajasthan, cet Etat frontalier du Pakistan, connu pour ses forts et ses palais de maharadjas, dans une ambiance digne des Mille et Une Nuits. Le temps m’était compté, aussi fallait-il faire un choix. Jaisalmer s’imposa, par son ambiance désertique et sa taille plus facile que d’autres grandes villes, et ce, malgré le défi logistique qu’il posait.

Agra et le grandiose Taj Mahal

Ambiance cinématographique : Slumdog millionaire – Danny Boyle

En écoutant quelques personnes discuter à l’auberge de jeunesse, il semblait qu’aller à Agra, et donc (forcément) voir le Taj Mahal, n’était pas nécessairement la chose la plus indispensable à faire, car « on en a déjà vu des centaines d’images ».

Ils avaient presque réussi à me créer du doute. Mais j’avais prévu assez de temps pour un arrêt sur place et je voulais quand même aller voir cet édifice de mes propres yeux. Suite à un nouveau bus de nuit, nous déposant bien en dehors de la ville, et un tuk-tuk partagé avec un couple de Tchèques, j’arrivais à l’entrée ouest, par les jardins.

Varanasi, au cœur de la spiritualité hindoue

Ambiance musicale : Aisi lagi lagan – Anup Jalota

Après mon départ du Pendjab en bus de nuit, avec un partage de couchette trop petite pour deux et un passage éclair à New Delhi pour réserver le billet, j’ai embarqué dans un autre train, en wagon-lit, dans la classe sans climatisation cette fois-ci.

J’étais bien loin de me douter que j’allais passer la nuit frigorifié, sur les rails de l’Uttar Pradesh. Il faut dire que la température chutait la nuit, que les couchettes en simili-cuir n’avait rien de chaleureux et que je m’étais fait surprendre par l’absence de linge de nuit dans cette classe prisée de la population moyenne. Les cinq heures de retard de la matinée allaient réchauffer l’atmosphère et permettre de discuter avec quelques locaux.

Amritsar, ville de pèlerinage sikh

Ambiance cinématographique : Gandhi – Richard Attenborough

A un peu moins de quatre heures du matin, le réveil a sonné et je l’ai éteint aussi rapidement que possible pour ne pas réveiller mes sept colocataires de dortoir. Le sac a été rapidement ficelé et me voilà en train de descendre la butte de Bhagsu, à la recherche de mon taxi réservé la veille.

Une fois à bord, nous avons parcouru les nombreux virages qui nous séparaient de la gare routière de Dharamsala, dans un calme encore plus prenant qu’à l’accoutumée. Ceux-ci sonnaient la fin de beaucoup de choses et un nouveau départ en solitaire.

Dharamsala, McLeod Ganj, Bhagsu : au plus près du Dalaï-Lama

Ambiance musicale : Om mani padme hum

Il existe des endroits mythiques et il est très clair que Dharamsala en est un. Il signifie « le lieu d’accueil et de repos des pèlerins et de ceux qui en ont besoin ». Difficile d’imaginer une meilleure correspondance pour accueillir Sa Sainteté le XIVème Dalaï-Lama et le gouvernement du Tibet en exil.

Attiré par l’éventualité d’une rencontre et par le cadre montagneux tout autour, je me suis naturellement dirigé vers la localité. Et comme nous formions une très belle équipe, c’est avec Yorán et Shabo que nous y sommes arrivés en bus de nuit.

Manali, au bout de la route

Ambiance musicale : Gold – Chet Faker

Au début du mois d’octobre, certaines routes ferment dans cette partie de l’Inde, et ce pour sept à huit mois. C’est bien sûr le relief qui est en cause, les pentes aux degrés incroyables mêlées à l’absence de végétation sont un terrain très propice aux glissements de terrains et autres avalanches quand les premières précipitations frappent.

Notre exploration des environs de Leh ayant plus que rempli nos attentes, et cette période étant quasiment dépassée, nous nous sommes mis en mouvement pour rejoindre Manali, dans l’état de l’Himachal Pradesh.

Leh et le Ladakh, ce Petit Tibet

Ambiance musicale : Jiya Dhadak Dhadak Jaye – Rahat Fateh Ali Khan

Après cette première expérience dans le nord de l’Inde, je me suis dirigé vers le Ladakh, à l’est de l’état de Jammu et Cachemire, et plus spécialement à Leh. En faisant ainsi, j’ai progressivement délaissé les terres musulmanes pour embrasser celles de la religion bouddhiste tibétaine.

Le Ladakh était un royaume avant d’être annexé par les maharadjas de Jammu. Aujourd’hui, c’est un havre de paix où les gompas (monastères bouddhistes tibétains) ont fleuri, perchés sur des pics abrupts, juste au-dessus des villes, et laissent flotter des drapeaux de prières jusqu’à leur base. D’innombrables moulins de prières, murs recouverts de mantras et stupas parachèvent le panorama.

Srinagar, dans le Cachemire indien

Ambiance musicale : Led Zeppelin – Kashmir

Sur les conseils avisés des responsables de l’auberge de jeunesse (originaires de cet état), je me suis lancé pour le Cachemire, dans le nord de l’Inde. Cela a été l’occasion de prendre mon premier train indien, expérience chèrement recommandée par de nombreux voyageurs.

Après avoir fait connaissance avec la bureaucratie locale aux comptoirs d’interrogation/réservation/paiement, je me suis rendu à la gare. Le panneau d’affichage indiquait la plateforme quatorze, cette dernière indiquait un autre train que le mien, le train lui-même mentionnait plusieurs destinations sur ses panneaux… Tout semblait normal.

New Delhi, nouveau monde

Ambiance musicale : Channa Mereya – Pritam

Pour la première fois depuis mon départ de France, j’ai pris un vol pour rejoindre ma prochaine destination, en l’occurrence New Delhi, et l’Inde en toile de fond. Il n’était sans doute pas impossible de passer par la frontière terrestre entre les deux pays, mais cela requérait du temps, de l’argent et de la chance, des tensions ethniques existant des deux côtés de la frontière et des permis étant nécessaires.

Ce vol m’a rappelé à quel point ma liberté de mouvement avait été totale (ou presque) jusqu’à présent, puisque je n’avais eu aucune contrainte de date pour des transports et que la plupart des réservations se faisait du jour pour le lendemain. Le fait de devoir prévoir longtemps à l’avance et de rentrer dans un cadre rigide se heurtait violemment à cette faculté.

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