Yogui autour du monde

Catégorie : Laos

Luang Namtha et la route vers la Thaïlande

Ambiance musicale : Can’t tell me nothing – Kanye West

Pour cette dernière étape du Laos, je me suis rendu, toujours avec Mikel, à Luang Namtha, petite ville à seulement une trentaine de kilomètres de la frontière avec la Chine. Elle est réputée pour les treks organisés dans les alentours et les rencontres avec les ethnies minoritaires.

Ce sont surtout les Akha et les Hmongs qui peuplent les villages voisins. Le temps n’étant toujours pas avec nous, nous avons évité la randonnée. Et même en voulant leur rendre visite par nos propres moyens, nous n’en avons pas vu dans leur habitat propre.

Nong Khiaw et Muang Ngoy Neua, villages du nord

Ambiance musicale : The cave – Mumford & Sons

Après la vie citadine de Luang Prabang, j’ai opté avec Mikel pour rejoindre Nong Khiaw, plus au nord et en bordure de la rivière Ou. Ici, comme dans beaucoup d’endroits, le rythme se calque sur les allers et venues des bateaux, leur bruit agissant comme un métronome.

Comme nous ne voulions en aucun cas perturber cet équilibre, nous avons choisi un bungalow avec hamac. La vue sur le pont enjambant l’eau suffisait à notre bonheur, avec les nuages restant accrochés sur les cimes des deux rives.

Luang Prabang, la vie douce

Ambiance cinématographique : Beauté cachée – David Frankel

Après l’avoir délaissé pendant un moment, il était temps de retrouver le Mékong. Je voulais surtout rejoindre Luang Prabang, capitale de l’ancien royaume du même nom. Le bouche-à-oreilles était excellent et ne tarissait pas d’éloges sur la ville. Les attentes étaient donc assez élevées.

Mais il fallait gagner le droit de pouvoir y accéder. Une route humide et boueuse a bien failli nous en empêcher, mais c’était sans compter sur la solidarité des différents occupants des minivans pour se relayer au tir à la corde et sortir les véhicules de situations mal engagées.

Vang Vieng sous la pluie

Ambiance musicale : Force – Alan Walker

Sur la route pour continuer au nord se trouvait Vang Vieng, petite ville coincée entre les montagnes aux falaises de calcaire et les champs de riz couleur vert vif. Cet endroit rural est la destination de choix au Laos pour les activités de plein air, comme les sports de rivière, le vélo tout-terrain ou l’escalade.

Pendant de nombreuses années, ce cadre a été complètement occulté et le lieu était surtout un rendez-vous pour les voyageurs occidentaux voulant faire la fête, avec excès d’alcool et de drogues pendant la descente en bouée de la rivière. Devant les nombreux accidents et morts, les pouvoirs publics ont repris les choses en main et la ville s’est transformée à nouveau.

Vientiane, calme capitale

Ambiance musicale : Despacito – Luis Fonsi

Nous sommes arrivés au petit matin sous une pluie battante, après une nuit dans le bus. Celui-ci était plutôt taillé pour les gabarits locaux et nous avons donc dû ruser (comprendre se contorsionner) pour faire rentrer deux personnes d’un mètre quatre-vingts sur une couchette de cent soixante-dix centimètres de long pour cent dix centimètres de large.

Sans avoir atteints la Thaïlande, c’est pourtant en tuk-tuk que nous avons rejoint notre hébergement. Il faut dire que nous n’en étions pas loin : le Mékong est la frontière naturelle et la capitale du Laos est sur sa rive gauche.

Paksé et le Plateau des Bolovens

Ambiance musicale : La bicyclette – Yves Montand

Après l’entrée en matière insulaire, nous avons poursuivi notre parcours laotien en remontant le Mékong par la voie terrestre, jusqu’à atteindre Paksé. Cette ville est la capitale de la province de Champassak, territoire qui, avant d’être inclus dans le royaume du Laos en 1946, en était un à part entière.

Nous avons tout de suite senti que la ville était importante économiquement, ne serait-ce que par le nombre de véhicules récents (des quatre roues motrices rutilants). Mais c’est la grande boucle à moto qui nous intéressait ici.

Don Det, une île parmi les 4000

Ambiance musicale : Love is never over – Beluga’s Trio

Au matin de notre premier jour au Laos, le challenge consistait à rejoindre Don Det, île que nous devions atteindre la veille, mais que les circonstances avaient rendu impossible. Le ticket était déjà payé mais indiquait le jour d’avant. Avant de penser à la traversée, il fallait déjà rejoindre l’embarcadère : une contrainte à la fois…

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