Yogui autour du monde

Mois : février 2018

Melbourne et la Great Ocean Road

Ambiance musicale : Closer – Lemaitre

Après la côte Est, j’avais à cœur de terminer ma découverte de l’Australie par Melbourne, et de pouvoir ainsi visiter Anaïs et Benoît. C’était une promesse qu’on s’était fait neuf mois plus tôt, à Lyon, alors que j’étais préoccupé par ma demande de visa russe et qu’Anaïs faisait un passage éclair dans la ville.

Un bus de nuit m’a permis de rejoindre la capitale de Victoria où j’ai pu profiter d’un accueil chaleureux et de conseils locaux de grande valeur. L’exploration prend alors tout son sens, avec des recommandations sincères et fiables, bien plus personnelles que les listes de « choses à faire » proposées par les moteurs de recherche ou les panneaux d’accueil à l’entrée des auberges de jeunesse.

Sydney, entre son port et ses plages

Ambiance musicale : Glorious (feat. Skylar Grey) – Macklemore

La prochaine ville que je m’apprêtais à visiter allait marquer la fin de ma descente de la Côte Est. Ce n’était pas n’importe laquelle. Il s’agissait de l’iconique Sydney. Dans mon enfance, c’était surtout, comme la présentait le journal télévisé du premier janvier, l’une des villes qui ouvraient les festivités du jour de l’an, à grand renfort de feux d’artifices.

N’ayant pas trouvé de lift ou d’autres solutions économiques, c’est en bus nocturne que j’ai fait le trajet, avec un arrêt réglementaire en plein milieu de la nuit dans une station-service/cafeteria de la Nouvelle-Galles du Sud.

Byron Bay, paradis pour surfeurs

Ambiance musicale : Jungle – Tash Sultana

Ce matin-là, j’étais en route pour l’endroit dont tout le monde parlait depuis que nous étions sur la côte Est. La recommandation était unanime, il fallait absolument s’arrêter dans cette toute petite ville.

Après quelques arrêts de bus à Gold Coast et Surfers Paradise pour déposer les plus fêtards et aisés d’entre nous, au pied des gros buildings, à même la plage, nous avons délaissé le Queensland pour entrer dans la Nouvelle-Galles du Sud, et avons avancé notre montre d’une heure.

Brisbane, capitale du Queensland

Ambiance musicale : The man – The Killers

Il fallait que ça arrive un jour, et ce jour est arrivé. Mélina et Jean-Charles venaient de trouver une famille à qui apporter quelques heures d’aide par jour en échange du gîte et du couvert. Nos plans divergeant, nous nous sommes dit adieu à Noosa.

Nous venions de passer trois semaines et demie ensemble, et je m’estimais heureux de les avoir croisés sur ma route, pour les aventures vécues ensemble, en stop, en tente, et les bonnes rigolades. Retour à la vie normale, mon sac à dos et moi !

Noosa, ville chic

Ambiance musicale : Cocoon – Milky Chance

Pour tenter d’échapper à la pluie, nous sommes partis matinalement pour Noosa, située plus au sud, en pleine Sunshine Coast. Finis le stop et le camping, ces deux moyens n’étaient plus vraiment adaptés. Le bus ferait l’affaire.

Les deux heures de trajet n’ont malheureusement pas suffi à nous éloigner assez des précipitations : le premier jour a donc été consacré au repos et à l’élaboration du programme pour les jours à venir.

Fraser Island, seuls au monde

Ambiance musicale : Coco câline – Julien Doré

Nous nous sommes retrouvés à trois, après que Jérémy et Caroline aient décidé de rester à Airlie Beach, où leurs chances de trouver du travail étaient plutôt bonnes. Grâce à un message posté dans une conversation de voyageurs en Australie, nous avons trouvé Kevin et Estelle, qui allaient dans la même direction, presqu’au même endroit.

Ils avaient loué une grosse voiture, et cela représentait une opportunité de partager les coûts de transport et d’être plus flexible qu’un bus. Nous avions à peu près les mêmes impératifs du fait de notre réservation, l’occasion était donc parfaite.

Airlie Beach et les Whitsundays

Ambiance musicale : Intoxicated – Martin Solveig

Une fois le véhicule à quatre roues motrices chargé, nous avons quitté Townsville, en ayant encore quelques interrogations. Jérémy et Caroline, qui pouvaient travailler en ferme avec leur permis vacances-travail, cherchaient à descendre la côte également mais à un rythme plus lent.

Finalement, comme les offres étaient très restreintes à Ayr, la saison des récoltes se terminant, nous avons pris la route tous ensemble pour Airlie Beach.

Townsville et son île, Magnetic Island

Ambiance musicale : I don’t know my name – Grace VanderWaal

Ce matin-là, nous avions trois cents kilomètres à parcourir pour atteindre Townsville. La Bruce Highway, reliant Cairns à Brisbane, était le meilleur moyen d’y arriver, le passage étant important et la route, toute droite.

La première voiture nous a emmenés à trente-cinq kilomètres du départ, et la deuxième nous a permis de faire le reste du trajet d’une traite. C’était notre jour de chance ! James, notre conducteur, a rendu la journée très agréable, en faisant même des arrêts touristiques le long du chemin ou nous ravitaillant avec des frozen Coke.

Cairns et ses environs

Ambiance musicale : Down under – Men at work

Alors que je me promenais tranquillement en fin de journée dans un jardin de Tokyo, la veille de mon vol pour l’Australie, une réalité m’a brusquement rattrapé. Une de celles qu’on est capable d’oublier après avoir passé quinze jours à plusieurs, sur un rythme effréné, où seul l’instant comptait, ou après des péripéties comme celles que je venais de vivre la nuit précédente.

L’application du Ministère français des Affaires Étrangères était formelle : j’avais besoin d’un visa pour entrer en Australie, et la demande pouvait prendre entre trois et dix jours. C’était le eVisitor, il était gratuit et valable pour une durée de trois mois.

Fujikawaguchiko, lac avec vue

Ambiance cinématographique : Le dernier samouraï – Edward Zwick

S’il existe un symbole du Japon, c’est bien le Mont Fuji. Du haut de ses trois mille sept cent soixante-seize mètres, ce volcan à la cime enneigée domine tout l’archipel nippon. Situé à cent kilomètres au sud-ouest de Tokyo, il se devait de trouver une place de choix dans mon parcours.

Néanmoins, nous étions en plein automne et il n’était plus question de le gravir. Nous avons donc pris le chemin de Fujikawaguchiko, l’une des villes à ses pieds où se trouve un magnifique lac. Juste avant cela, nous avons fait nos adieux à Elise, la magie des vacances n’étant pas éternelle.

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