Yogui autour du monde

Mois : janvier 2018

Koya-san, halte paisible sur la montagne sacrée

Ambiance musicale : Untitled #3 (Samskeyti) – Sigur Ros

Il y avait un endroit qu’on m’avait chaudement recommandé et qui semblait attirant à première vue. On m’avait parlé de nature, de montagne, de calme, de temples et de séjour chez des moines, à cent kilomètres au sud d’Osaka. Il ne nous en fallait pas plus pour l’inscrire sur le programme.

Le hasard faisant bien les choses, cela concordait parfaitement avec nos disponibilités, nous pouvions donc y aller avec l’équipe au complet. Après un périple en train puis en bus, nous avons atteint les lieux inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Osaka et Nara, excursions à la journée

Ambiance musicale : Southern man – Akshin Alizadeh

En périphérie de Kyoto, à une cinquantaine de kilomètres au sud, on trouve deux villes qui ont chacune un point d’intérêt particulier : Osaka et son aquarium géant, et Nara et ses cerfs.

Nous avons donc pris le train pour rejoindre ces endroits, avec un retour à notre camp de base entre les deux journées.

Kyoto : le poids des traditions

Ambiance cinématographique : Mémoires d’une geisha – Rob Marshall

De retour de Kamakura à Tokyo, et armés de nos Japan Rail Pass, nous avons embarqué directement pour Kyoto, à bord du Shinkansen. Moins de trois heures plus tard, nous avions couvert les cinq cents kilomètres de distance. Ce TGV japonais mérite sa solide réputation de qualité. Je ne sais pas dire si la vision de sa cabine de conduite hyper profilée m’a influencé, mais j’ai eu une véritable impression de décollage au départ…

Kamakura, calme ville côtière

Ambiance musicale : Start shootin’ – Little people

Située au bord de l’Océan Pacifique, Kamakura a une place de choix dans l’histoire japonaise, puisque c’est ici que fut installée la capitale juste après que Minamoto no Yoritomo prit le contrôle du Japon en 1185.

Ce fut le premier shogunat, prenant le dessus sur le pouvoir de l’empereur et établissant la supériorité de la caste guerrière, les samouraïs. Ce Japon féodal a duré jusqu’au milieu du XIXème siècle et la restauration de Meiji.

Tokyo, entre modernité et nouvelles règles du jeu

Ambiance cinématographique : Lost in translation – Sofia Coppola

En partant pour un tour du monde, je souhaitais forcément être chamboulé dans mes habitudes et mes repères. A chaque passage de frontière, les cultures changent, plus ou moins, mais l’arrivée en provenance de l’Inde m’a offert l’un des plus gros chocs, une des plus grandes divergences de ma vie.

J’étais toujours sur la planète Terre, mais ces deux réalités étaient comme les deux faces opposées d’une même pièce. Je venais de passer d’un extrême à l’autre. Sept mois après mon départ, j’allais retrouver un pays de niveau de vie occidental, et avec lui, un confort bienvenu, puisque parfois mis de côté.

Jaisalmer, en plein désert au Rajasthan

Ambiance musicale : Never give up – Sia

Suite à la visite de ce monument mondial qu’est le Taj Mahal, j’ai décidé de faire l’impasse sur le reste des bâtiments de la ville, bien que l’office du tourisme vantait les mérites du Fort et d’autres réalisations mogholes. Je voulais rester sur ce sentiment unique, et déjà, les joies de la planification du transport en Inde m’appelaient.

Je souhaitais aller au Rajasthan, cet Etat frontalier du Pakistan, connu pour ses forts et ses palais de maharadjas, dans une ambiance digne des Mille et Une Nuits. Le temps m’était compté, aussi fallait-il faire un choix. Jaisalmer s’imposa, par son ambiance désertique et sa taille plus facile que d’autres grandes villes, et ce, malgré le défi logistique qu’il posait.

Agra et le grandiose Taj Mahal

Ambiance cinématographique : Slumdog millionaire – Danny Boyle

En écoutant quelques personnes discuter à l’auberge de jeunesse, il semblait qu’aller à Agra, et donc (forcément) voir le Taj Mahal, n’était pas nécessairement la chose la plus indispensable à faire, car « on en a déjà vu des centaines d’images ».

Ils avaient presque réussi à me créer du doute. Mais j’avais prévu assez de temps pour un arrêt sur place et je voulais quand même aller voir cet édifice de mes propres yeux. Suite à un nouveau bus de nuit, nous déposant bien en dehors de la ville, et un tuk-tuk partagé avec un couple de Tchèques, j’arrivais à l’entrée ouest, par les jardins.

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