Yogui autour du monde

Mois : avril 2018

Stratford et le mont Taranaki

Ambiance musicale : Ride – Twenty One Pilots

Après ce premier contact citadin avec l’île du Nord, j’ai repris la route dans l’intention d’en voir plus. Comme toujours, une capitale n’est pas représentative d’un pays, et ce dernier ne saurait s’y réduire.

Dans ma volonté de faire de l’auto-stop, le train a été d’une grande aide pour m’extirper de Wellington. Les grandes villes sont en effet des lieux de passage important mais il peut s’avérer compliqué d’en sortir, et la confiance y est souvent plus réduite, ne facilitant pas la chose.

Wellington, capitale et port d’entrée

Ambiance musicale : Another story – Akshin Alizadeh

Après avoir passé presqu’un mois sur l’île du Sud, pendant lequel mes grandes attentes ont été plus que dépassées, je suis arrivé sur l’île du Nord comme on arrive dans un nouveau pays. La méridionale est réputée pour son tourisme, découlant des merveilles de la nature qui s’y trouvent.

Celle septentrionale est également célèbre mais pour son aspect plus culturel. Leurs différences font leur richesse, et j’allais très vite m’en rendre compte. Mais avant cela, c’est une eau bleu turquoise et un vent relativement froid et fort qui m’ont accueilli à la descente du bateau.

De la Golden Bay à Picton : le nord de l’île du Sud

Ambiance musicale : Petit pays – Cesaria Evora

Profiter de Takaka et de son auberge s’est avéré relativement évident. D’une part, la pluie nous empêchait de profiter des alentours, et d’un autre côté, nous préférions profiter du confort de la salle commune, avec ses fauteuils et le spectacle de Louis CK, sa table de ping-pong ou encore son billard.

Nous avons aussi modifié notre comportement alimentaire de ces derniers jours, passant des barres de céréales et des pâtes du diner aux cookies, au barbecue et au vin de cette belle région. Reconstituer nos forces en consommant les produits locaux était notre credo.

Le Heaphy Track, de Karamea à Collingwood

Ambiance cinématographique : Hunt for the wilderpeople – Taika Waititi

Que faire une fois à Westport ? Revenir légèrement sur mes pas, abandonner Quirin et prendre tranquillement la route pour Nelson, ou m’aventurer beaucoup plus loin, avec mon acolyte comme parrain de trek autonome, et repousser des limites connues ?

Lâcher ou tenter le grand saut, bien lesté par des sacs complets de plus de vingt-cinq kilos, alors que la première leçon du trek est d’ôter tout poids inutile ? Arriverons-nous à temps pour éviter la tempête tropicale qui s’annonce et ses dangers pour nous, sans compter le risque vis-à-vis de mon matériel électronique, qui devient soudain un boulet de taille ?

Le Glacier Franz Josef et la West Coast

Ambiance musicale : Sweet soul music – Arthur Conley

Voilà une étape qui allait requérir un peu de chance, puisque le glacier Franz Josef se trouvait à un peu moins de trois cents kilomètres. Un peu d’ambition n’a jamais fait de mal à personne, mais je croisais tout de même les doigts dans mes poches.

Les trois heures suivantes allaient tester l’autostoppeur que j’étais en train de devenir, puisque malgré le bon vouloir de la mamie de Dunedin, du père de famille de Trinidad et Tobago et du voyageur indépendant de Californie, je n’avais parcouru que trente-huit kilomètres, avec des sauts de puces. Il était plus de midi, j’étais au milieu de nulle part, les voitures se faisaient rares et le soleil avait décidé de me frire.

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