Yogui autour du monde

Mois : juin 2017

Hô-Chi-Minh-Ville, témoin du passé

Ambiance cinématographique : Né un 4 juillet – Oliver Stone

HCMV, comme il est d’usage de l’abréger, est la ville du sud, la plus grande du Vietnam et celle qui fut au cœur de l’histoire du pays au vingtième siècle. A cette époque, elle s’appelait encore Saïgon.

Hoi An, interlude paisible

Ambiance musicale : Coastline – Geoffroy

Le nord m’ayant montré quelques-uns de ses plus beaux atouts, je pouvais sereinement continuer ma route vers le sud. Le paysage côtier étant magnifique, j’ai décidé de faire une halte à Hoi An, une des villes les plus appréciées du pays.

Cette cité, ancien port marchand, a depuis délaissé cette activité à Danang, pour ne garder que les meilleurs restes de son passé : les marchands japonais et chinois venaient y passer leur printemps et ont durablement impacté l’architecture de la vieille ville, sur le fleuve. Elle est listée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Tam Coc, ou la baie d’Halong terrestre

Ambiance musicale : Water flow – Klyne

Avant de quitter la partie nord du pays, j’ai fait une petite escale à Ninh Binh, ou plus précisément Tam Coc, signifiant « les trois grottes ».

Cette petite bourgade très calme est le point de départ de balades en bateau sur la rivière Ngo Dong, où les rameurs ont la particularité d’exercer leur activité avec les pieds.

La Baie d’Halong, entre ciel et mer

Ambiance musicale : Le sud – Nino Ferrer

Quand on pense Vietnam, une destination vient instantanément à l’esprit : la baie d’Halong et ses immenses pains de sucre karstiques, ses eaux émeraude, ses jonques aux voiles rouges.

Après avoir comparé les différentes propositions des agences de voyage, je me suis lancé pour une croisière de trois jours, dans le but d’en voir le maximum, même s’il n’était pas question de faire le tour des mille six cents îles et îlots regroupés dans le golfe du Tonkin.

Hanoï, capitale étourdissante

Ambiance musicale : Le temps est bon – Degiheugi

Ma destination suivante était Hanoï, capitale du Vietnam. Pour la rejoindre, j’ai pris la seule option depuis Bac Ha : le bus couchette. Une expérience réjouissante, surtout quand on le prend de nuit : on enlève ses chaussures en montant dans le bus, on s’allonge dans son siège et on laisse défiler le paysage.

Les différents renseignements que j’avais récoltés étaient contradictoires : arrivée au milieu de la nuit, ou au petit matin, avec une hypothétique possibilité de terminer la nuit dans le bus à la gare routière. Je suis monté dans le bus en me disant que j’allais de toute façon le découvrir très vite.

Sapa, Bac Ha : le nord du Vietnam

Ambiance musicale : Vietnam – Jimmy Cliff

C’est à Kunming que s’est prise la décision : celle de ne pas prendre de visa et de profiter de ce généreux accord entre la France et le Vietnam pour profiter de quinze jours de visite sans aucune formalité.

La contrepartie, c’est qu’il fallait être rapide et redoubler d’attention pour ne pas se faire coincer à un endroit et perdre un temps précieux, tout en parcourant le Vietnam sans compromis.

Kunming et les rizières de Yuanyang

Ambiance musicale : Jungle – Petit Biscuit

J’ai rejoint ma prochaine ville avec un train de nuit, un de ceux que j’affectionne tant. Savoir que la journée se termine à un endroit, après en avoir exploré les principaux endroits, et débutera à un autre, où il faut tout recommencer, est assez grisant.

C’est aussi une pause que je m’accorde, où je laisse les clés du voyage au conducteur de train, et où je me laisse tranquillement bercer par les rails.

Les Gorges du Saut du Tigre et la vieille ville de Lijiang

Ambiance musicale : Eye of the tiger – Survivor

Après les bonnes découvertes du Sichuan, j’ai continué mon parcours pour rejoindre le Yunnan. Et cela a commencé par un départ en bus avant l’aube à Daocheng, pour un trajet dont mon corps se souviendra longtemps. Sur les dix heures de route, quatre ont été de la piste, où mes genoux ont dû particulièrement chatouiller le dos de la personne de devant.

La réserve naturelle de Yading, dans le sud du Sichuan

Ambiance musicale : The birth and death of the day – Explosions in the sky

Après avoir exploré le côté spirituel du Sichuan, j’ai continué ma route en direction du sud, là où les décors l’emportent sur toutes les autres considérations, et où les altitudes sont les plus élevées. Mes journées précédentes m’avaient offert une sorte d’acclimatation, que j’allais mettre à rude épreuve par ici.

Le Kham, Sichuan de l’ouest, si proche du Tibet

Ambiance cinématographique : Sept ans au Tibet – Jean-Jacques Annaud

J’avais l’espoir, en visitant la Chine lors de ce grand tour, de pouvoir explorer le Tibet. Mais le traitement que réserve le pays à sa province autonome fait qu’il est réellement compliqué de s’y rendre (nécessité d’un permis pour Lhassa, d’un autre pour les endroits environnants, d’être accompagné en permanence, d’avoir un programme strictement établi…) et que cela ressemble à une affaire juteuse pour les opérateurs, entre le guide et le véhicule quatre roues motrices.

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