Ambiance littéraire : Las venas abiertas de América Latina – Eduardo Galeano
La ville d’Uyuni n’étant qu’une étape, j’ai continué avec mes camarades jusqu’à la ville de Potosi. Au bord du salar, on pouvait remarquer son développement très rapide, les nouvelles constructions chassant les plus anciennes, mais sans aucun charme.
Dans le bus, j’ai pu discuter avec un géologue qui travaillait dans l’industrie du lithium, au sein d’un campement de deux cents travailleurs. Le rythme alternait deux semaines de travail pour une semaine de repos : il rentrait donc voir les siens à plus de trois heures de route.