Ambiance télévisuelle : Marco Polo – John Fusco
C’est une relative monotonie de paysages qui a accompagné mon parcours de la frontière jusqu’à la capitale, Oulan-Bator. Mais une monotonie agréable à regarder, avec des plaines vallonnées à perte de vue, quelques sommets timidement enneigés et un ciel bleu régnant en maître.
Ambiance télévisuelle : The Americans – Joe Weisberg
Un dernier trajet en train russe m’a permis de rejoindre Oulan-Oude, capitale de la République de Bouriatie. On a souvent tendance à parler de la « Russie » pour désigner le grand espace géographique entre le Caucase et la Sibérie, les états baltes et l’Océan Pacifique.
Ambiance cinématographique : Dans les forêts de Sibérie – Safy Nebbou
Irkoutsk est l’antichambre des excursions vers le Lac Baïkal, une espèce de salle d’attente poussiéreuse où l’excitation et l’impatience montent à mesure que le temps d’arrêt s’étend.
Ambiance musicale : Irkutsk – Thylacine
C’est un long périple qui m’attendait là, le tracé entre les 2 villes faisant apparaitre 4 600 km au compteur. Quand on sait que la ligne principale du Transsibérien (Moscou – Vladivostok) fait 9 288 km, on réalise que je n’en aurai parcouru « que » la moitié.
Ambiance cinématographique : Les poupées russes – Cédric Klapisch
J’arrive dans la capitale avec beaucoup plus d’images en tête que lors de la précédente ville. Reste alors à aller parcourir la cité, sans se laisser penser qu’on la connait déjà.
Ambiance musicale : Saint-Pétersbourg – Saez
Ce n’était pas spécialement calculé mais je débarque à Saint-Pétersbourg quasiment cent ans après la Révolution de Février, celle-là même qui signa la fin du tsarisme avec l’abdication de Nicolas II et le début d’un pouvoir partagé entre des gouvernements provisoires et les soviets (pour quelques mois).
A cette époque, la ville se nommait encore Petrograd, avant de devenir Leningrad à la mort de ce dernier (1924), puis de retrouver son appellation Saint-Pétersbourg à la chute de l’URSS (1991).
J-1, il est l’heure de sonner la fin des préparatifs. Laisser place aux frissons, à l’excitation, à l’envie d’y être et de cheminer… Faire le grand saut !
Finis, les constitutions de dossier pour les visas, les souscriptions de service bancaire et assurances à moindre frais, les changements de forfaits et de situations à déclarer, les lectures de blogs pour préparer et tenter de se rassurer, les achats de matériel numérique, les adieux à répétition : place au direct. La scène est grande ouverte.
Qui suis-je ? Vais-je le rester de toute façon ? Ou revenir complètement transformé ?
Je m’attends à avoir pour le moins évolué à l’issue de ce tour. Voici donc ma photo de départ !
Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén