Yogui autour du monde

Auteur/autrice : Laurent Page 7 of 14

Airlie Beach et les Whitsundays

Ambiance musicale : Intoxicated – Martin Solveig

Une fois le véhicule à quatre roues motrices chargé, nous avons quitté Townsville, en ayant encore quelques interrogations. Jérémy et Caroline, qui pouvaient travailler en ferme avec leur permis vacances-travail, cherchaient à descendre la côte également mais à un rythme plus lent.

Finalement, comme les offres étaient très restreintes à Ayr, la saison des récoltes se terminant, nous avons pris la route tous ensemble pour Airlie Beach.

Townsville et son île, Magnetic Island

Ambiance musicale : I don’t know my name – Grace VanderWaal

Ce matin-là, nous avions trois cents kilomètres à parcourir pour atteindre Townsville. La Bruce Highway, reliant Cairns à Brisbane, était le meilleur moyen d’y arriver, le passage étant important et la route, toute droite.

La première voiture nous a emmenés à trente-cinq kilomètres du départ, et la deuxième nous a permis de faire le reste du trajet d’une traite. C’était notre jour de chance ! James, notre conducteur, a rendu la journée très agréable, en faisant même des arrêts touristiques le long du chemin ou nous ravitaillant avec des frozen Coke.

Cairns et ses environs

Ambiance musicale : Down under – Men at work

Alors que je me promenais tranquillement en fin de journée dans un jardin de Tokyo, la veille de mon vol pour l’Australie, une réalité m’a brusquement rattrapé. Une de celles qu’on est capable d’oublier après avoir passé quinze jours à plusieurs, sur un rythme effréné, où seul l’instant comptait, ou après des péripéties comme celles que je venais de vivre la nuit précédente.

L’application du Ministère français des Affaires Étrangères était formelle : j’avais besoin d’un visa pour entrer en Australie, et la demande pouvait prendre entre trois et dix jours. C’était le eVisitor, il était gratuit et valable pour une durée de trois mois.

Fujikawaguchiko, lac avec vue

Ambiance cinématographique : Le dernier samouraï – Edward Zwick

S’il existe un symbole du Japon, c’est bien le Mont Fuji. Du haut de ses trois mille sept cent soixante-seize mètres, ce volcan à la cime enneigée domine tout l’archipel nippon. Situé à cent kilomètres au sud-ouest de Tokyo, il se devait de trouver une place de choix dans mon parcours.

Néanmoins, nous étions en plein automne et il n’était plus question de le gravir. Nous avons donc pris le chemin de Fujikawaguchiko, l’une des villes à ses pieds où se trouve un magnifique lac. Juste avant cela, nous avons fait nos adieux à Elise, la magie des vacances n’étant pas éternelle.

Koya-san, halte paisible sur la montagne sacrée

Ambiance musicale : Untitled #3 (Samskeyti) – Sigur Ros

Il y avait un endroit qu’on m’avait chaudement recommandé et qui semblait attirant à première vue. On m’avait parlé de nature, de montagne, de calme, de temples et de séjour chez des moines, à cent kilomètres au sud d’Osaka. Il ne nous en fallait pas plus pour l’inscrire sur le programme.

Le hasard faisant bien les choses, cela concordait parfaitement avec nos disponibilités, nous pouvions donc y aller avec l’équipe au complet. Après un périple en train puis en bus, nous avons atteint les lieux inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Osaka et Nara, excursions à la journée

Ambiance musicale : Southern man – Akshin Alizadeh

En périphérie de Kyoto, à une cinquantaine de kilomètres au sud, on trouve deux villes qui ont chacune un point d’intérêt particulier : Osaka et son aquarium géant, et Nara et ses cerfs.

Nous avons donc pris le train pour rejoindre ces endroits, avec un retour à notre camp de base entre les deux journées.

Kyoto : le poids des traditions

Ambiance cinématographique : Mémoires d’une geisha – Rob Marshall

De retour de Kamakura à Tokyo, et armés de nos Japan Rail Pass, nous avons embarqué directement pour Kyoto, à bord du Shinkansen. Moins de trois heures plus tard, nous avions couvert les cinq cents kilomètres de distance. Ce TGV japonais mérite sa solide réputation de qualité. Je ne sais pas dire si la vision de sa cabine de conduite hyper profilée m’a influencé, mais j’ai eu une véritable impression de décollage au départ…

Kamakura, calme ville côtière

Ambiance musicale : Start shootin’ – Little people

Située au bord de l’Océan Pacifique, Kamakura a une place de choix dans l’histoire japonaise, puisque c’est ici que fut installée la capitale juste après que Minamoto no Yoritomo prit le contrôle du Japon en 1185.

Ce fut le premier shogunat, prenant le dessus sur le pouvoir de l’empereur et établissant la supériorité de la caste guerrière, les samouraïs. Ce Japon féodal a duré jusqu’au milieu du XIXème siècle et la restauration de Meiji.

Tokyo, entre modernité et nouvelles règles du jeu

Ambiance cinématographique : Lost in translation – Sofia Coppola

En partant pour un tour du monde, je souhaitais forcément être chamboulé dans mes habitudes et mes repères. A chaque passage de frontière, les cultures changent, plus ou moins, mais l’arrivée en provenance de l’Inde m’a offert l’un des plus gros chocs, une des plus grandes divergences de ma vie.

J’étais toujours sur la planète Terre, mais ces deux réalités étaient comme les deux faces opposées d’une même pièce. Je venais de passer d’un extrême à l’autre. Sept mois après mon départ, j’allais retrouver un pays de niveau de vie occidental, et avec lui, un confort bienvenu, puisque parfois mis de côté.

Jaisalmer, en plein désert au Rajasthan

Ambiance musicale : Never give up – Sia

Suite à la visite de ce monument mondial qu’est le Taj Mahal, j’ai décidé de faire l’impasse sur le reste des bâtiments de la ville, bien que l’office du tourisme vantait les mérites du Fort et d’autres réalisations mogholes. Je voulais rester sur ce sentiment unique, et déjà, les joies de la planification du transport en Inde m’appelaient.

Je souhaitais aller au Rajasthan, cet Etat frontalier du Pakistan, connu pour ses forts et ses palais de maharadjas, dans une ambiance digne des Mille et Une Nuits. Le temps m’était compté, aussi fallait-il faire un choix. Jaisalmer s’imposa, par son ambiance désertique et sa taille plus facile que d’autres grandes villes, et ce, malgré le défi logistique qu’il posait.

Page 7 of 14

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén